Michel Fourniret: L'histoire terrifiante du tueur en série le plus redoutable de France
Michel Fourniret est considéré comme le tueur en série le plus redoutable de France. Il a été condamné pour avoir commis onze meurtres entre 1987 et 2001, dont ceux de la jeune Estelle Mouzin et de Marianne Blidène, ainsi que plusieurs enlèvements. Il a travaillé en collaboration avec sa femme Monique Olivier, qui se spécialisait dans les enlèvements. Le rôle de Monique était essentiel dans l’identification et le recherche de ses victimes. Ensemble, ils ont formé l'un des couples tueurs les plus cauchemardesques de l'histoire de France. Fourniret a été condamné à la prison à perpétuité et Olivier à vingt-deux ans de réclusion. Une histoire terrifiante qui restera à jamais dans les mémoires.
Michel Fourniret est sans aucun doute l'un des criminels les plus terrifiants de l'histoire de France. Surnommé "l'Ogre des Ardennes", Fourniret a été reconnu coupable de plusieurs meurtres, viols et enlèvements d'enfants, pour lesquels il a été condamné à la prison à vie. Son histoire est choquante et dérangeante, mais il est important de comprendre comment un individu comme Fourniret peut commettre de tels actes et comment la justice a finalement été rendue.
Les débuts de Michel Fourniret
Michel Fourniret est né le 4 avril 1942 à Sedan, dans les Ardennes françaises. Il a grandi dans une famille pauvre et a eu une enfance difficile. À l'âge de 20 ans, il s'est enrôlé dans l'armée française et a été stationné en Algérie pendant la guerre d'indépendance algérienne. C'est là-bas qu'il a été accusé pour la première fois de viol, une accusation qui a finalement été abandonnée faute de preuves.
Après avoir quitté l'armée, Fourniret a épousé une femme nommée Chantal, avec qui il a eu deux enfants. Le couple a connu des difficultés financières et Fourniret a commencé à commettre des cambriolages pour subvenir aux besoins de sa famille. Il a été arrêté plusieurs fois pour ces crimes et a été emprisonné à plusieurs reprises.
Les premiers meurtres
Fourniret a été condamné pour la première fois pour meurtre en 1984, lorsqu'il a été reconnu coupable du meurtre de Jeanne-Marie Desramault, une jeune femme de 22 ans qu'il avait kidnappée, violée et tuée. Cependant, il a été libéré en 1994 pour bonne conduite, malgré les protestations de la famille de la victime.
Après sa libération, Fourniret a continué à commettre des crimes, notamment des viols et des enlèvements d'enfants. En 2003, il a été arrêté avec sa femme, Monique Olivier, pour avoir enlevé, violé et tué plusieurs jeunes filles. Le couple avait un modus operandi bien rodé : Fourniret choisissait les victimes, Olivier les attirait en leur offrant un travail ou un voyage, puis Fourniret les enlevait et les violait avant de les tuer.
Les victimes de Michel Fourniret et Monique Olivier
Les victimes de Michel Fourniret sont des femmes et des jeunes filles, principalement âgées entre 12 et 30 ans, qui ont été enlevées, violées et tuées par ce tueur en série français entre 1987 et 2001.
Voici les noms des victimes de Michel Fourniret :
- Isabelle Laville, 17 ans (disparue en décembre 1987 près d'Auxerre, France)
- Fabienne Leroy, vingtaine d'années (retrouvée abattue en 1988 près du camp militaire de Mourmelon-le-Grand, Marne, France)
- Jeanne-Marie Desramault, 22 ans (disparue en mars 1989 en gare de Charleville-Mézières, Ardennes, France)
- Elisabeth Brichet, 12 ans (disparue en décembre 1989 près de Namur, Belgique)
- Automobiliste français (tué en 1987-1989 sur une aire d'autoroute de Bourgogne, France)
- Farida Hellgouarche, compagne d'un co-détenu (tuée en novembre 1990 en région parisienne, France)
- Natacha Danais, 13 ans (disparue en novembre 1990 à Rezé, Loire-Atlantique, France)
- Céline Saison, 18 ans (disparue en mai 2000, retrouvée morte en juillet 2000 dans un bois de Sugny, Belgique)
- Manyana Thumpong, 13 ans (disparue en mai 2001, retrouvée morte en mars 2002 dans la forêt de Nollevaux, Belgique)
Fourniret est également présumé coupable du meurtre d'une jeune fille au pair en 1993 à Sart-Custinne (Belgique), dont le corps n'a jamais été retrouvé. La victime était une jeune fille au pair brésilienne, dont le nom n'a pas été mentionné dans cet article.
Il y a également d'autres victimes présumées, mais les preuves ne sont pas suffisantes pour établir leur responsabilité, notamment :
- Marie-Angèle Domece, disparue en 1988 à l'âge de 19 ans.
- Lydie Logé, disparue en 1993 à l'âge de 29 ans.
- Joanna Parrish, disparue en 1993 à l'âge de 20 ans.
- Estelle Mouzin, disparue en 2003 à l'âge de 9 ans.
Certaines des victimes ont été choisies au hasard, tandis que d'autres ont été ciblées spécifiquement par Fourniret en raison de leur vulnérabilité, de leur jeune âge ou de leur apparence. Les méthodes utilisées pour les enlever et les tuer étaient souvent brutales et violentes.
Les fouilles dans les Ardennes
Les Maisons de Michel Fourniret
Michel Fourniret a vécu dans plusieurs endroits au cours de sa vie.
Entre 1989 et 1991, Fourniret et sa complice Monique Olivier ont vécu dans le château de Sautou, dans les Ardennes, qu'ils avaient acheté pour 1,2 million de francs.
Après leur départ du château, ils se sont installés dans une maison à Château-Chinon, dans la Nièvre, où ils ont commis plusieurs meurtres. Ils ont également loué une maison à Ville-sur-Lumes, toujours dans les Ardennes, où ils ont caché le corps de leur dernière victime, Émilie Bazin.
La Maison de Ville-sur-Lumes dans les Ardennes
En 2003, après leur arrestation, les enquêteurs ont découvert une cache dans leur maison à Sart-Custinne, en Belgique, où ils avaient caché des armes et des preuves incriminantes.
La Maison de Sart-Custinne (Gedinne) en Belgique
Fourniret avait également une maison à Floing, dans les Ardennes, qu'il avait achetée en 1993. Cette maison a été perquisitionnée par les enquêteurs, mais aucune preuve de meurtre n'y a été trouvée.
Michel Fourniret et le trésor du Gang des Postiches
L'histoire de Michel Fourniret et du Château du Sautou est intimement liée à celle du trésor du Gang des Postiches. En 1984, Michel Fourniret partage une cellule avec Jean-Pierre Hellegouarch, un braqueur incarcéré pour vol. À sa sortie de prison, Hellegouarch confie à Fourniret la mission de trouver et déterrer le trésor du Gang des Postiches, un butin de plusieurs millions d'euros caché dans un cimetière du Val-d'Oise. Fourniret accepte et déterre une partie du trésor avec l'aide de Farida Hammiche, l'épouse de Hellegouarch. Cependant, il décide de récupérer l'ensemble du butin, et piège et tue Hammiche près de Clairefontaine en 1988. Fourniret et Monique Olivier achètent le Château du Sautou en 1989 pour 1,2 million de francs en liquide, provenant du trésor volé. Le couple y vivra pendant deux ans, de 1989 à 1991. Bien que Fourniret ait avoué son implication dans le meurtre de Hammiche, il n'a jamais révélé où se trouvait son corps.
Le Château de Sautou à Donchery (Ardennes)
Qui est Monique Olivier ?
Monique Olivier est une criminelle française, née le 6 juin 1948 à Sedan, dans les Ardennes. Monique Olivier a rencontré Michel Fourniret en 1987, alors qu'elle était déjà mariée et mère de deux enfants. Elle a quitté son mari pour vivre avec Fourniret, et les deux ont commencé à commettre des crimes ensemble. Monique Olivier a notamment aidé Fourniret à attirer et kidnapper des jeunes filles, ainsi qu'à cacher les preuves de ses crimes.
En 2005, Monique Olivier a été arrêtée avec Michel Fourniret et accusée de plusieurs enlèvements, viols et meurtres de jeunes filles. Elle a finalement été reconnue coupable de complicité dans plusieurs de ces crimes, dont celui de l'enlèvement, de la séquestration et du meurtre de sept jeunes filles. Elle a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité en 2008.
Au cours de son procès, Monique Olivier a décrit son ancien compagnon comme un homme violent et manipulateur, mais a également admis avoir joué un rôle actif dans leurs crimes. Elle a également été impliquée dans l'enlèvement et la séquestration de jeunes filles pour son propre compte.
Monique Olivier est actuellement incarcérée dans une prison française.
Le procès de Michel Fourniret
Le procès de Michel Fourniret et de Monique Olivier a été l'un des plus médiatisés de l'histoire de France. En 2008, ils ont été reconnus coupables du meurtre de sept jeunes femmes et condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 28 ans. Fourniret a également été reconnu coupable du meurtre de Jeanne-Marie Desramault, pour lequel il avait déjà été condamné en 1984.
Le procès a été marqué par les déclarations choquantes de Fourniret et Olivier, qui ont avoué froidement leurs crimes sans exprimer le moindre remords. Les familles des victimes ont témoigné de la douleur et de la souffrance qu'elles ont endurées et ont appelé à ce que justice soit faite.
Les enfants de Michel Fourniret
Michel Fourniret a eu deux enfants avec sa première épouse, Chantal. Sa fille, Marie-Hélène, a témoigné lors du procès de son père en 2008 et a décrit une enfance difficile, marquée par la violence et les abus. Son fils, Selim, a également témoigné contre son père et a décrit une relation difficile avec lui, mais a également affirmé qu'il n'était pas au courant des crimes commis par son père. Les enfants de Fourniret ont été victimes indirectes de ses actes criminels et ont dû faire face aux conséquences tragiques de ses actions.
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La Mort de l'Ogre des Ardennes
Michel Fourniret est décédé le 10 mai 2021 à l'âge de 79 ans dans sa cellule de la prison de la Santé à Paris. Il avait été hospitalisé quelques jours auparavant en raison de problèmes de santé. Fourniret était incarcéré depuis 2004 pour plusieurs meurtres et violences, et avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Sa mort a mis fin à l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire criminelle française, mais les conséquences de ses actions continuent de marquer les victimes et leurs familles.
Conclusion
L'histoire du pédophile Michel Fourniret est terrifiante et choquante, mais elle doit être racontée pour que les victimes et leurs familles ne soient pas oubliées et pour que les erreurs du passé puissent être corrigées. Le cas de Fourniret souligne l'importance de la prévention et de la sensibilisation à la violence sexuelle et aux violences faites aux femmes, ainsi que la nécessité d'améliorer le système judiciaire pour protéger les victimes et punir les criminels.
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